Toutes les informations susceptibles de créer des formes de violences physiques ou morales seront désormais éliminées sur Facebook

Un chargé de la communication de Facebook a déclaré « qu’il vaut mieux supprimer les fausses informations car réduire leur propagation équilibrerait la sécurité, l’authenticité de la communauté et la libre expression ». « Nous sommes en train de changer notre Politique de Confidentialité qui nous permettrait de nous débarrasser de ce genre de contenu car il en existe certains qui ont participé à la violence physique. Cette politique sera adoptée dans les mois à venir ».
Sous cette nouvelle politique, les textes ou images qui ont été créés ou partagés et identifiés comme « éléments participant à une quelconque promotion de la violence » seront supprimés de manière immédiate.
Facebook travaillera avec des organisations locales et internationales devant être citées ainsi que ses propres technologies de reconnaissance d’images internes pour aider à repérer toute chose contraire à sa politique.
Les groupes seront demandés à déterminer la ténacité de l’information et les parties doivent confirmer de la fausseté de celle-ci. Même si les changements de la politique ne sont pas encore adoptés, l’entreprise a recouru à ses principes pour effacer au Sri Lanka, des publications prétendant que des musulmans avaient empoisonné des nourritures pour les bouddhistes.
Point de vue du PDG de Facebook par rapport à la situation
Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a également déclaré que l’entreprise n’effacera aucune fausse information sauf si l’entreprise juge que celle-ci tend à violer les règles de la politique à adopter. Cependant, ces informations ne seront pas affichées sur le fil d’actualité des utilisateurs.
Zuckerberg a aussi ajouté dans un interview que Facebook ne devrait pas s’immiscer dans des affaires où l’entreprise avait des employés à Facebook pour décider de ce qui est juste ou pas.
« Il a clarifié par la suite que dans certains cas où des informations gênantes étaient propagées, l’entreprise aurait la responsabilité d’intervenir ».
« Il figure réellement deux principes de base en jeu ici », dixit-il.
« Il y a ce qu’on appelle donner la parole aux gens, pour leur permettre d’exprimer leurs opinions. Ensuite, il y a ce qu’on appelle sécuriser la communauté, ce que je considère comme le plus important. Nous n’allons pas laisser les gens prôner la violence ou s’attaquer l’un sur l’autre. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle je dis que dans ce contexte, ces principes impliquent des contradictions et de véritables efforts mutuels. Dans ce cas de figure, nous considérons que notre responsabilité serait d’empêcher ces plaisanteries de devenir virales et de se répandre largement ».

Zuckerberg a également illustré l’exemple des négationnistes de l’Holocaust comme type de contenu que Facebook ne supprimerait pas. Il en ajouta par la suite « qu’il trouve personnellement ce contenu profondément offensif et qu’il n’a absolument l’intention de défendre ceux qui le nient.
Notre objectif concernant ces fausses informations ne consiste pas à empêcher qui que ce soit de dire quelque chose de faux mais à arrêter les fausses informations et les infox de se propager par le biais de nos services fournis ».
Zuckerberg et l’entreprise ont précédemment déclaré qu’ils souhaitent rester indifférents sur les actualités. Cependant l’équipe de Facebook a été accusé d’avoir été déloyal dans le passé, ce qui a entraîné la création d’équipes pour empêcher les opinions personnelles d’influencer sur ses systèmes d’intelligences artificielles.