Attaque de Déni de Service Distribué (DDoS)
Ces attaques sont aujourd’hui au centre des préoccupations dans la cybersécurité.
Une attaque de déni de service distribué, comme son nom l’indique, est une tentative malveillante d’interruption du trafic normal d’un serveur ciblé, d’un service ou d’un réseau en submergeant les ressources cibles ou son infrastructure environnante avec un flot de faux trafic Internet.
Ces attaques ont pour cible les sites web, les applications en ligne et les autres ressources réseautiques. L’objectif principal est de les submerger ou les accabler avec plus de trafic que le serveur ou le réseau ne peut supporter.
Les attaques DDoS assurent la persistance en se servant de plusieurs systèmes informatiques compromis comme sources de faux trafic internet.
Le trafic peut être constitué de messages entrants, de demandes de connexion ou de faux paquets que les cybercriminels peuvent utiliser pour provoquer un déni de service pour des utilisateurs légitimes de la ressource ciblée.
Contrairement aux rançongiciels ou aux campagnes de filoutage, une attaque de déni de service distribué se compare à un embouteillage obstruant à l’autoroute, empêchant le trafic d’arriver à la destination souhaitée.
Comment fonctionne une attaque de déni de service distribué ?
Ce type d’attaque requiert un assaillant pour prendre le contrôle d’un serveur ou d’une autre ressource réseautique pour pouvoir l’initier.
Les outils d’attaque DDoS développés par les pirates informatiques identifient d’autres ressources système et réseau vulnérables, telles que les appareils IoT, et en prennent le contrôle en infectant les systèmes avec des logiciels malveillants ou en contournant les contrôles d’authentification.
Les pirates informatiques détiennent alors le contrôle à distance du groupe de bots, également connus comme les zombies informatiques ou botnet.
Une, fois un botnet établit, l’assaillant est en mesure de diriger les dispositifs ou appareils infectés en envoyant des instructions malveillantes mises à jour à chaque bot via des serveurs de commande et de contrôle.
Lorsque le botnet cible l’adresse IP d’une victime, chaque bot agira en envoyant des commandes malveillantes à la source cible, provoquant potentiellement un dépassement de capacité du serveur ou du réseau, entraînant un déni de service du trafic normal.
Les attaques de déni de service (DDoS) sont des attaques populaires et rentables offrant un mode d'attaque moins compliqué que d'autres formes de cybercriminalité. Il existe trois catégories de base d'attaques DDoS :
- Attaques basées sur le volume : incluent les inondations ICMP (également connues sous le nom d'inondations Ping), les inondations UDP (User Datagram Protocol) et les autres inondations de paquets spoofés. Ce type d’attaque utilise un trafic élevé pour saturer la bande passante du site ciblé et la magnitude est mesurée en bits par seconde (BPS).
- Attaques de protocole : Inclut les paquets de synchronisation (SYN floods), Ping of Death, les paquets fragmentés, les attaques Smurf DDoS et plus. Ce type d’attaque se concentre sur l’exploitation de ressources de serveur, d’équipements de communication intermédiaires tels que les pares-feux et les équilibreurs de charge, et la magnitude est mesurée en paquets par seconde (PPS).
- Attaques de la couche applicative : les attaques basées sur les applications sont considérées comme le type d'attaque le plus sophistiqué et le plus destructeur, comprenant les inondations HTTP GET / POST, les vulnérabilités Windows et OpenBSD, etc. Composé de requêtes apparemment innocentes et légitimes, ces attaques ont pour objectif de bloquer les applications Web ou le serveur, et leur magnitude est mesurée en requêtes par seconde (RPS).
Différents types d’attaques de déni de service distribué se répartissent en catégories en fonction du flux de trafic en ligne et des vulnérabilités visées.
Quelles sont les attaques DDoS les plus populaires ?
Voici une liste de quelques types d’attaques DDoS courants.
Inondation UDP (User Datagram Protocol)
Comme son nom l'indique, une inondation UDP est un protocole d'authentification sans session qui inonde une cible avec des paquets UDP (User Datagram Protocol). L'objectif principal de l'attaque est d'inonder les ports aléatoires d'un hôte distant d'un déluge de paquets UDP.
Ainsi, l’hôte vérifie à plusieurs reprises l’écoute de l’application sur ce port et, lorsqu'aucune application n’est trouvée, il a tendance à répondre avec un paquet ICMP « Destination inaccessible ». Ce processus atténue les ressources de l'ordinateur hôte ou réseau, ce qui peut finalement conduire à une inaccessibilité.
SYN Flood
Une attaque DDoS SYN flood exploite la faiblesse de la séquence de connexion TCP (également appelée « échange de connexion à trois temps »). La machine hôte reçoit une demande SYN (paquets de synchronisation) pour établir une connexion TCP.
Le serveur accuse réception de la demande en envoyant une réponse SYN-ACK à l'hôte initial, qui ferme ensuite la connexion.
Dans un scénario d'inondation SYN, le demandeur envoie plusieurs demandes SYN, mais ne réagit pas à la réponse SYN-ACK de l'hôte ou envoie les demandes SYN à partir d'une adresse IP usurpée.
Quoi qu'il en soit, l'ordinateur ou le serveur ciblé continue d'attendre la réponse pour chacune des demandes, liant les ressources jusqu'à ce qu'aucune nouvelle connexion ne puisse être établie et aboutissant finalement à un déni de service du trafic légitime.
Inondation HTTP
Dans l'attaque DDoS HTTP flood (protocole de transfert hypertexte), le pirate informatique exploite des requêtes HTTP GET / POST apparemment légitimes pour planter le serveur Web ou les applications. Les inondations HTTP utilisent moins de bande passante que les autres attaques pour détruire le site ou le serveur ciblé.
Inondation ICMP
Semblable en principe à l'attaque par inondation UDP, une inondation ICMP (Ping) submerge le serveur cible ou le réseau avec des paquets ICMP Echo Request (ping), en envoyant généralement les paquets aussi rapidement que possible sans attendre les réponses.
Ce type d’attaque DDoS peut utiliser à la fois la bande passante entrante et sortante, car les ordinateurs de la victime tentent souvent de répondre avec des paquets ICMP Echo Reply, ce qui entraîne un ralentissement important du système dans son ensemble.
Les attaques DDoS ne tentent pas de violer directement votre périmètre de sécurité, mais sont souvent utilisées comme masque ou comme écran de fumée pour d’autres attaques et activités malveillantes.
Ces attaques de déni de service distribué (DDoS) sont les attaques les plus remarquables en raison des temps d'arrêt du réseau, des pannes et des arrêts qu'elles provoquent.
Ces problèmes, tels que les temps d'arrêt et les mauvaises performances des systèmes, entraînent des pertes financières et nuisent à la réputation des organisations.
Plusieurs mois et des coûts considérables peuvent être nécessaires aux entreprises pour se remettre des conséquences de telles attaques.
Les attaques de déni de service distribué (DDoS) sont en train de devenir une tactique populaire pour la plupart des types de cyberattaquants, notamment les hacktivistes et les extorqueurs.
Conclusion
De nos jours, les cyberattaquants ont appris à rendre leurs logiciels malveillants plus adaptables, résilients et plus destructeurs, et à améliorer continuellement leur arsenal en développant de nouvelles compétences pour attaquer des groupes financiers et des individus. La suite de sécurité antivirus commune ne peut pas vous protéger contre toutes les cybermenaces en même temps. Ainsi, la question qui se pose serait de savoir comment pouvons-nous empêcher les attaques de déni de service distribué ?
Par conséquent, nous devons moderniser largement nos systèmes et pratiques de cyberdéfense afin de nous protéger plus efficacement contre les menaces de cybersécurité, ainsi que de réagir rapidement et efficacement pour prévenir toute intrusion future.

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Conseils pour empêcher tout virus ou logiciel malveillant d’infecter votre système :
- Activez votre Bloqueur d’Annonces : l’affichage de pop-ups intempestives et de publicités sur les sites Web constituent la tactique la plus facile à adopter par les cybercriminels ou les développeurs pour propager des programmes malveillants. Donc, évitez de cliquer sur des sites non fiables, des offres etc. et installez un puissant Bloqueur d’Annonces pour Chrome, Mozilla, and Internet Explorer.
- Mettre à jour Windows : Pour éviter de telles infections, nous vous recommandons de toujours mettre à jour votre système via la mise à jour automatique de Windows. En faisant cela, votre appareil sera sans virus. Selon le sondage, les versions obsolètes ou anciennes du système d'exploitation Windows constituent des cibles faciles.
- Programme d’installation tiers : Essayez d’éviter les sites Web de téléchargement gratuit car ils installent habituellement un ensemble de logiciels avec n’importe quel programme d’installation ou fichier de raccord.
- Une Sauvegarde régulière : Une sauvegarde régulière et périodique vous aide à protéger vos données si le système est infecté par un virus ou toute autre infection. Cependant, sauvegardez toujours les fichiers importants régulièrement sur un lecteur cloud ou un disque dur externe.
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Toujours avoir un Antivirus : il vaut mieux prévenir que guérir. Nous vous recommandons d’installer un antivirus comme ITL Total Security
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